Pouvoir d'achat : les recettes des déstockeurs pour séduire les clients et rester compétitifs
Certains commerces parviennent parfaitement à contenir la hausse des prix. Partout en France, les déstockeurs vendent à des tarifs imbattables. Comment font-ils pour casser leurs prix ?
Les magasins à prix cassés se multiplient, avec près d'une quinzaine d'ouvertures par an pour certaines enseignes. Chez NOZ, les palettes sont à même le sol et les produits séparés par une planche. "Je viens très régulièrement, presque tous les jours, et je fais de très bonnes affaires", se réjouit une cliente. L'enseigne vend des produits de marques jusque quatre fois moins cher. L'aménagement est sommaire, mais mobile. "L'idée, c'est d'avoir magasin qui bouge tout le temps, qui est constamment en mouvement pour toujours surprendre nos clients. Le but, c'est de créer de la nouveauté pour vendre", explique Jérémie Tessier, responsable régional chez NOZ.
Traquer les invendus et faire des économies sur tout
300 acheteurs traquent les invendus partout dans le monde, au meilleur prix. "Il y a plein de raisons qui font qu'un produit peut être mis en déstockage. Ça peut être une date courte quand on achète de l'alimentaire, un packaging abîmé, des retours fournisseur", détaille Camille La Tournerie, acheteuse et spécialiste des jouets et de la papeterie chez NOZ. En moyenne, une négociation sur trois aboutit. Chez Action, on réduit les couts dès la logistique, avec des camions "plus hauts" et avec un "plancher beaucoup plus bas", explique Laura Carbone, directrice de la communication d'Action France. En envoyant moins de camions sur les routes, l'enseigne fait des économies sur le transport. Les magasins choisissent des loyers moins chers, ne diffusent pas de musique et embauchent des employés polyvalents.
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