Chaque samedi, c'est la même effervescence à Palavas-les-Flots (Hérault), au royaume des bonnes affaires. Tous les emplacements ont été pris d'assaut sur un vide-greniers. Les acheteurs viennent pour le plaisir de chiner, et dénicher de petits trésors. Ici, tout s'achète et se vend à petits prix. "Une chemise bleue et un pull. Deux euros, et deux euros", affirme un homme. Faire des économies n'a jamais autant guidé les chineurs dans leurs achats.Un complément de revenusLa baisse du pouvoir d'achat a aussi motivé de nouveaux vendeurs à faire du vide dans leurs placards. Depuis l'été, l'un d'eux est là presque chaque semaine. Ses ventes lui rapportent en moyenne 300 euros par mois. "Avec le carburant qui augmente, tout ça, on est très content de pouvoir se débarrasser, mais aussi faire rentrer un peu d'argent à la fin du mois", confie-t-il. Avec la crise, les négociations sont devenues sportives. En 30 ans de vide-greniers, un vendeur affirme ne jamais avoir dû faire autant de concessions sur les prix.