Pouvoir d'achat : le plafond journalier du ticket-restaurant passe de 19 à 25 euros

Ils peuvent aider à faire baisser un peu la note. Sous forme papier, carte ou application par téléphone, les tickets-restaurant sont souvent présentés aux caisses d'un supermarché à Lyon (Rhône). Depuis samedi 1er octobre, leur plafond journalier utilisable passe de 25 euros, contre 19 euros auparavant. Les clients apprécient. "C'est une nécessité. Je sais que je les utilise régulièrement, et ça me permet d'avoir des courses moins chères", confie une cliente. À l'origine créés pour payer un repas de midi, les tickets-restaurant sont financés à 50 % par les salariés, et 50 % par les employeurs.

Les restaurateurs circonspects

Dans une brasserie à Paris, les consommateurs se réjouissent également du passage de 19 à 25 euros. "Ça permet des pauses un peu plus longues, ou on prend entrée-plat-dessert, que juste un petit sandwich devant son ordinateur", confie une cliente. Les restaurateurs, eux, sont circonspects. L'augmentation du plafond s'accompagne d'une autre mesure, la possibilité d'acheter n'importe quel produit alimentaire. "Ce qui me fait peur, c'est que cette somme ne soit pas exclusivement utilisée dans les restaurants, mais pour d'autres achats. Comme dans l'alimentaire, dans les grandes surfaces", déplore David Zenouda, restaurateur et vice-président de l'UMIH de Paris Île-de-France. En France, un peu plus de 4 millions de salariés bénéficient de tickets-restaurant.