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Après 27 ans sur Inter, Bernard Guetta brûle de retourner sur le terrain

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Après 27 ans sur Inter, Bernard Guetta brûle de retourner sur le terrain
Après 27 ans sur Inter, Bernard Guetta brûle de retourner sur le terrain Après 27 ans sur Inter, Bernard Guetta brûle de retourner sur le terrain (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Voix d'Inter depuis 1991, le journaliste Bernard Guetta a choisi de délaisser sa chronique "Géopolitique" au profit du reportage. Une démarche profondément mûrie. 

"Le président de la plus grande et de la plus forte des démocraties se permet - monstrueusement - de faire arracher des enfants à leurs mères au nom de la lutte contre l'immigration illégale. Faire arracher des enfants à leur mère ! Et ça passe !" Cette diatribe, c'est celle du célèbre Bernard Guetta, qui, après 27 ans de bons et loyaux services chez France Inter, a décidé de repartir en reportage. "Il y a une rupture si complète de tous les codes, de toutes les cultures, de tous les paramètres, que je ne me sens plus, véritablement plus, la possibilité d'analyser les changements, les évolutions du monde, sans revenir à ce qui a été mon métier de base, c'est-à-dire le terrain et le reportage", justifie-t-il. Je dois recharger les accus."

"Un vivant démenti (...) de toutes ces stupidités" 

À sa chronique "Géopolitique" de 8h17 tous les matins, le journaliste préférera désormais "le lecteur", qu'il souhaite "prendre par la main", et "emmener découvrir une chose avec [lui]", car c'est ainsi qu'il conçoit le reportage. S'il y avait une année à retenir, dans l'actualité récente du monde, le spécialiste de géopolitique internationale pense sans hésiter à "l'année des révolutions arabes", "une année extraordinaire" selon lui. "On voyait des foules immenses descendre dans les capitales arabes, non pas pour crier un fanatisme, mais pour crier leur adhésion aux valeurs universelles que sont la démocratie, la liberté et l'état de droit", vibre le journaliste. C'était un vivant démenti, complètement bouleversant aussi, de toutes ces stupidités selon lesquelles les mondes arabes seraient incompatibles avec la démocratie. Mais mon dieu, les Arabes sont des gens comme vous, comme moi, qui aiment fondamentalement la liberté".

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