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Les syndicats d'Alstom redoutent 300 suppressions de postes à Belfort

Alstom pourrait supprimer 300 emplois sur les 600 que compte l'activité transports de son site de Belfort. Les organisations syndicales redoutent un plan social pour 2015.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (La branche transport d'Alstom pourrait supprimer 300 emplois à Belfort © MAXPPP)

Il n'y a pas eu d'annonce officielle, mais les syndicats CFE-CGC, CGT et CFDT en sont convaincus : il y aura un plan social en 2015 qui pourrait être officialisé "début janvier à l'occasion du prochain comité de groupe européen " indiquent-ils. "La direction nous a annoncé il y a quinze jours un sureffectif de 320 personnes en 2015 dans les activités fabrication et ingénierie les carnets de commande sont vides. On n'a pas eu de nouvelle commande depuis deux ans ", a indiqué le représentant de la CFDT Thierry Muller.

Selon un autre délégué CFDT, ces suppressions de postes se feraient sous forme d'un "plan de départs volontaires qui se finaliserait au 31 décembre 2015 ". Selon Alstom, "aucun plan de restructuration n'a fait l'objet d'une annonce ". Un plan qui s'ajouterait un plan toujours en cours pour le siège de la division Transport avec 185 départs prévus. Là aussi, ces départs se font à travers un plan de départs volontaires.

La mairie préoccupée

Dans un communiqué, le député-maire de Belfort, Damien Meslot (UMP), a fait part de sa préoccupation "Je regrette l'inaction du gouvernement en la matière" et "je (lui) demande de prendre toutes les mesures nécessaires afin que les commandes aboutissent et ainsi pérenniser l'activité du secteur ferroviaire"

 

Pour les organisations syndicales, la branche transport risque de pâtir de la cession du secteur énergie à General Electric. "Maintenant, le secteur transport va se trouver esseulé", explique  Olivier Kolher, délégué CFDT qui estime que l'avenir du site "est en jeu ". Les syndicats, à l'image de la CFE-CGC demandent à l'État et à la relance d'un programme de TGV sinon "les sites de Belfort et La Rochelle n'auront plus rien ".

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