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Les investisseurs étrangers ont boudé la France l'an dernier

Un baromètre du cabinet EY publié ce mardi confirme une baisse de 2% en 2015 du nombre de projets d'investissements dans l'Hexagone comparé à l'année précédente.
Article rédigé par Sarah Lemoine
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (En 2015, le nombre de projets d'investissements a baissé de 2% dans l'Hexagone comparé à l'année précédente © MaxPPP)

 Les investisseurs étrangers ont boudé la France l'an dernier : c’est ce que confirme le baromètre du cabinet EY dévoilé ce matin(*). Ainsi, en 2015, le nombre de projets d'investissements a baissé de 2% dans l'Hexagone comparé à l'année précédente. 

Le troisième pays d'UE le plus attractif pour les firmes étrangères 

Un résultat d'autant plus décevant que la plupart des pays européens affiche de belles performances en la matière : avec près de 600 projets d'implantation ou d'extension, la France reste le troisième pays d'Europe le plus attractif pour les firmes étrangères. Notamment dans les secteurs du numérique et des services, qui concentrent à eux seuls près du quart des investissements extérieurs.

 

Restent toutefois un certain nombre de bémols : d'abord parce que le nombre de projets menés sur le territoire baisse de 2% par rapport à 2014. Et surtout, parce que la France perd du terrain par rapport aux deux premiers de la classe : le Royaume Uni fait de son côté un bond de 20%, pour 9% côté Allemagne. 

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Les critiques des patrons

Le paradoxe, c'est qu'après des années de french bashing, l'image de la France semble globalement s'améliorer : ce retour d'affection ne se traduit pas sur le terrain. Seuls un quart des décideurs envisagent d'implanter ou d'étendre leurs activités dans l'Hexagone en 2016, soit 11% de moins que l'an passé. Dans les faits, ces patrons déplorent toujours le manque de flexibilité du marché du travail français, un fiscalité trop lourde et des charges sociales trop élevées.

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() La première étude sur le sujet, celle de Business France, publiée en mars, fait le même constat.  *

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