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Les élus démocrates et républicains n'ont pas réussi à trouver un accord dimanche pour relever le plafond de la dette

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est efforcée lundi en Asie de rassurer les partenaires des Etats-Unis, disant sa "confiance" qu'un accord interviendra sur la dette américaine.Le pays risque d'être déclaré en défaut de paiement si aucun accord n'intervient d'ci le 2 août.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le président Barack Obama avec le leader de la Chambre des représentants, John Boehner, à la Maison blanche le 23-7-2011 (AFP - Jewel Samad)

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est efforcée lundi en Asie de rassurer les partenaires des Etats-Unis, disant sa "confiance" qu'un accord interviendra sur la dette américaine.

Le pays risque d'être déclaré en défaut de paiement si aucun accord n'intervient d'ci le 2 août.

Les responsables américains peinent à s'entendre sur un compromis qui relèverait non seulement le plafond de la dette, pour l'instant limitée à 14.300 milliards de dollars mais contribuerait aussi à réduire les déficits à long terme. Le noeud du problème réside dans la façon d'y parvenir, en particulier par une hausse d'impôts.

Deux positions inconciliables à ce jour
Poussés par leur aile droite, les républicains ont jusqu'ici été hostiles à tout alourdissement de la fiscalité, même pour les contribuables les plus aisés. Le président Barack Obama et ses alliés démocrates insistent sur une expiration des cadeaux fiscaux consentis aux plus riches par l'administration du républicain George W. Bush.

Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a dit samedi vouloir parvenir à un accord avant dimanche après-midi, soit l'heure de l'ouverture des premiers marchés lundi matin en Asie. Leurs indices donneront la première réaction du monde financier au blocage des négociations devenu évident vendredi soir.

Soucieux de rassurer des investisseurs, tant John Boehner que l'équipe de Barack Obama se sont gardés dimanche d'afficher tout pessimisme. Samedi soir, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, avait pourtant accusé les républicains de conduire les Etats-Unis "au bord du défaut" de paiement.

Le président de la Chambre a souligné sur Fox News qu'il maintenait la proposition qu'il avait présentée au président des Etats-Unis, soit des coupes drastiques dans les dépenses, mais aussi 800 milliards de dollars de recettes fiscales supplémentaires cumulées sur 10 ans, obtenues par une réforme du code des impôts.

"Ma dernière offre tient toujours. Je n'ai jamais retiré ma dernière offre", a ajouté John Boehner, qui avait claqué la porte des négociations avec la Maison Blanche vendredi soir, au motif, selon lui, que la Maison blanche souhaitait obtenir 400 milliards de dollars de recettes supplémentaires.

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