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Lagarde se prononce pour un placement mixte

Christine Lagarde a dit espérer que l'"emprunt national" annoncé par Nicolas Sarkozy serait souscrit de façon "mixte"
Article rédigé par France2.fr
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Christine Lagarde, ministre ministre de l'Economie et des Finances (© France 2)

Christine Lagarde a dit espérer que l'"emprunt national" annoncé par Nicolas Sarkozy serait souscrit de façon "mixte"Christine Lagarde a dit espérer que l'"emprunt national" annoncé par Nicolas Sarkozy serait souscrit de façon "mixte"

La ministre de l'Economie entendait qu'il le soit auprès des Français et sur les marchés financiers.

Le chef de l'Etat a annoncé lundi, devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, que ce futur emprunt financerait les priorités stratégiques nationales qui seront définies à l'issue d'un débat de trois mois.

"J'espère qu'on aura un emprunt mixte avec une partie souscription par les Français qui y croient et (une partie) sur le marché, si c'est nécessaire, pour bien équilibrer les choses", a-t-elle dit en marge d'un point presse sur l'ouverture des soldes. "On fait partie des meilleurs emprunteurs, nous sommes très vigilants et on ne gère pas la dette de facon inconsidérée", a-t-elle aussi assuré, rappelant que le volume de l'emprunt et les conditions de souscription seraient décidés après définition des priorités nationales.

Le président de la République a appelé lundi à une concertation de trois mois, de juillet à septembre, pour définir ces priorités. "A ce stade, les modalités et le montant (de l'emprunt) ne sont pas connus. Ils ne pourront l'être qu'à l'issue des trois mois. Il faudra voir à ce stade ce qu'on veut financer et en fonction de cela quel est le financement le plus adapté", a-t-on commenté à Bercy.

S'il était lancé sur les marchés financiers, l'emprunt pourrait s'apparenter aux obligations régulièrement émises par le Trésor. Leur rémunération varie en fonction de leur durée (2,10% sur 2 ans, 2,90% sur 5 ans, environ 4,45% à 4,50% sur 30 ans). Un emprunt auprès du public pourrait s'avérer plus coûteux pour l'Etat, s'il veut inciter les Français à souscrire avec un taux plus attractif que d'autres produits d'épargne.

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