Précarité : de plus en plus de Français se rendent dans les banques alimentaires
À Redon (Ille-et-Vilaine), la file d’attente ne cesse de s’allonger devant les Restos du cœur, lundi 27 février. Laura Hut, 20 ans, cherche encore un peu ses marques. La première fois qu’elle s’est décidée à venir, c’était lundi dernier. Elle travaille en intérim, mais avec un salaire de 700 euros par mois, elle n’a pas de quoi remplir son caddie, ni pour elle, ni pour ses parents qu’elle aide. Laura Hut fait partie des nouveaux inscrits. Un tiers des bénéficiaires des banques alimentaires le sont depuis moins de six mois.
L’alimentation, deuxième poste de dépense pour les ménages
Les travailleurs pauvres représentent 17 % des personnes aidées. C’est une situation difficile pour la jeune femme. "J’aurais préféré m’en sortir par moi-même", assure-t-elle. Avec l’inflation, l’alimentation est devenue le deuxième poste de dépense pour les plus modestes, juste derrière le logement.
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