Cet article date de plus de quatre ans.

"On ne prétend pas faire autre chose que de compter à l'endroit où l'on est", se défend le président du cabinet de comptage Occurrence

Le président d'Occurence assure que "le chiffre est indiscutable" pour les personnes qui sont passées devant l'adresse où son équipe était postée.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La manifestation parisienne du 5 décembre 2019 contre la réforme des retraites. (THOMAS SAMSON / AFP)

La manifestation parisienne contre la réforme des retraites a rassemblé 40 500 personnes jeudi 5 décembre à Paris, d'après le cabinet de comptage Occurrence. Une estimation inférieure à celle de la préfecture de police de Paris, qui a compté 65 000 manifestants. Des écarts qui ont suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

>> Perturbations, manifestations, réactions, trafic... Suivez en direct la grève du 5 décembre et les dernières informations ici

Les analystes d'Occurrence étaient postés au 4 boulevard Magenta, adresse située sur le parcours de la manifestation, entre Gare du Nord et Nation, explique jeudi soir sur franceinfo Assaël Adary, président d'Occurrence. Pour les personnes qui sont passées devant cette adresse "le chiffre est indiscutable", assure-t-il, expliquant qu'il "ne prétend pas faire autre chose que de compter à l'endroit où l'on est."

En plus des capteurs, on "recompte à la main"

Il explique le faible chiffre par le fait qu'"il y a aussi des gens qui peut-être ne sont pas restés, qui sont partis avant que le cortège ne démarre", rappelant qu'il a "eu au moins 2h40 de retard" et que certains "grelottaient de froid". Autre explication, "les gens ont peut-être parlé des heurts" qui ont eu lieu place de la République, et sont partis.

Assaël Adary rappelle qu'"on savait l'enjeu de cette manifestation". En plus de leurs deux capteurs automatiques situés au 4 boulevard Magenta, ils ont utilisé "des systèmes de micro recomptage humain (…) on prend des séquences filmées de 20 à 30 secondes que l'on va recompter à la main, quasiment en arrêt sur images."

Chacun s'isole, compte à la main puis compare les chiffres au comptage automatique.

Assaël Adary, président d'Occurrence

à franceinfo

Assaël Adary assure que pour cette manifestation, ce décompte humain a été "fait très très souvent". Enfin, il rappelle qu'il est arrivé "3 ou 4 fois" qu'Occurrence soit "en dessous de la préfecture, sur 40 comptage effectués".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.