David Cameron : un gouvernement contraint à la transparence
La tempête ne faiblit pas autour du Premier ministre britannique. Après le scandale des "Panama Papers", la publication de ses revenus n'a pas calmé ses opposants. Ses ministres sont désormais aussi contraints à la transparence.
Les murs de Westminster en tremblent encore. Rarement une session de questions au gouvernement ne fut aussi agitée. Dans l'œil du clone, David Cameron. Il a choisi de reconnaître son erreur et de se justifier. "M. le président, j'accepte toutes les critiques pour ne pas avoir répondu assez rapidement à ces questions la semaine dernière, mais comme je l'ai dit j'étais en colère, car je ne pouvais pas accepter que la mémoire de mon père soit salie", explique le Premier ministre.
Cameron sous pression
Sans surprise, le chef de l'opposition travailliste a ensuite frappé fort. "Comment est-ce possible que les balayeurs, les professeurs et les infirmiers doivent payer leurs impôts strictement pendant que certains issus de votre haute société pensent que la loi ne s'applique pas à eux ?", s'insurge Jérémy Corbyn, chef du Parti travailliste. La pression reste importante en Grande-Bretagne. Ce week-end, des centaines de manifestants ont demandé la démission du Premier ministre. La publication dimanche de sa déclaration de patrimoine n'a pas éteint leur colère. Ce soir, à Londres, dans une étrange précipitation, les élus, les ministres, ressortent tous copie de leur déclaration d'impôts. La loi anglaise ne les y oblige pas, mais la pression de la population est en train de le faire.
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