Le conseil des prud'hommes de Compiègne a entamé, mardi 26 février, l'examen du cas de quelque 680 ex-salariés de Continental Clairoix, dans l'Oise, qui demandent l'invalidation de leurs licenciements pour absence de motif économique, ainsi que des dommages et intérêts. Les anciens salariés espèrent que les prud'hommes, trois ans après, sanctionneront à leur avantage le fabricant de pneus pour fermeture sans cause économique suffisante.Deux cents à 300 anciens "Conti" se sont réunis en assemblée générale devant un gymnase de Margny-lès-Compiègne (Oise), réaménagé en tribunal à l'occasion des trois jours d'audience. Xavier Mathieu, l'emblématique délégué CGT, a rappelé la décision prise le 14 février par le tribunal administratif d'Amiens, qui a annulé les licenciements de 22 anciens salariés protégés, dont lui-même, pour absence de motif économique.