Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Les retraites chapeaux en France : qui en bénéficie et pour quels montants ?

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Les retraites chapeaux en France : qui en bénéficient et pour quels montants ? (ANAÏS BARD, CAMILLE LEMEUR et MICKAEL CARIO - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a lancé l'offensive, à l'Assemblée nationale, contre ces retraites confortables dont ont bénéficié certains dirigeants français. 

Quels sont les grands patrons français qui ont bénéficié récemment des plus importants retraites chapeaux, et pour quels montants ? Ces compléments de rémunération versés par des entreprises aux anciens dirigeants, en plus du régime de base et de la retraite complémentaire, sont revenus dans l'actualité mardi 14 novembre. Le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, à l'Assemblée nationale, lance l'offensive contre ces retraites chapeaux, parlant de "montants incompréhensibles et indéfendables".

De 1 243 000 euros par an à 830 000 euros par an 

Les montants ont fait scandale pour certains dirigeants français lors de leur départ. Daniel Bernard, l'ex-PDG de Carrefour, est parti avec 1 243 000 euros par an de retraite chapeau en 2005. Mais la justice a fini par annuler cette transaction. Jean-René Fourtou serait parti de Vivendi avec 1 200 000 euros annuels, mais il y a renoncé, à cause du tollé qui s'en est suivi. Quant à Antoine Zacharias, ancien PDG du groupe Vinci, il espère percevoir 2 140 000 euros par an.

Lorsqu'il était président, Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il allait supprimer cette pratique, mais l'annonce n'a pas été suivie d'effets. Philippe Varin aurait dû recevoir 840 000 euros par an en quittant PSA, mais il y a renoncé. Et Gérard Mestrallet doit toucher 830 000 euros par an lorsqu'il quittera le groupe GDF-Suez. Néanmoins, certains patrons sont favorables à la suppression des retraites chapeaux et commencent à se faire entendre.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.