Fermeture de l'usine Bridgestone : "les salariés ont eu une attitude remarquable", souligne l'avocat Stéphane Ducrocq
La fermeture de l'usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais) a été entérinée jeudi 12 novembre. Un véritable coup dur pour l'intersyndicale, comme l'explique leur avocat Stéphane Ducrocq.
Fermée depuis septembre dernier, l'usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais) ne rouvrira pas ses portes, comme cela a été annoncé par Agnès Pannier-Runacher, jeudi 12 novembre. Des repreneurs éventuels ont en revanche déjà été sollicités. "Ces projets alternatifs ne vont pas voir le jour avant plusieurs mois, voire plusieurs années," tempère néanmoins Stéphane Ducrocq, avocat de l'intersyndicale de Bridgestone. "Ce ne sont donc pas des solutions d'emploi à court terme pour les salariés", précise-t-il.
"À l'employeur d'assumer ses responsabilités"
L'avocat a tenu à mettre en avant la position de l'État et des collectivités territoriales tout au long des discussions avec la firme japonaise. Mais elles ont été vaines. "Il ne manquait que la volonté de Bridgestone pour poursuivre cette aventure, regrette-t-il. Les salariés ont eu une attitude remarquable. À l'employeur, maintenant, d'assumer ses responsabilités en délivrant un gros chèque à chacun d'entre eux." 863 personnes travaillaient sur ce site du Pas-de-Calais.
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