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Crise énergétique : les Français disent déjà faire attention, selon une enquête du Médiateur de l'énergie

Une large majorité de Français se disent prêts à moins consommer d'énergie, ou estiment déjà le faire, en premier lieu pour faire baisser leurs factures. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
59% des personnes interrogées disent déjà faire attention et ne pas être en mesure de faire davantage d'effort pour consommer moins d'énergie (photo d'illustration). (MAXPPP)

La sobriété n'est pas forcément synonyme de nouveauté dans les foyers français. Selon le baromètre annuel du Médiateur de l'énergie, publié mardi 18 octobre, 59% des personnes interrogées disent déjà faire attention et ne pas être en mesure de faire davantage d'effort pour consommer moins d'énergie. De plus, 31% des Français se déclarent prêts à modifier leurs comportements et 10% disent ne pas avoir l'intention de changer leurs habitudes ou ne pas encore avoir pris de décision.  

Les personnes interrogées disent en premier lieu vouloir faire baisser les factures : 69% des foyers déclarent ainsi avoir réduit le chauffage chez eux pour limiter les dépenses (contre 53% en 2020). De ce fait, cette année, 22% des foyers interrogés déclarent avoir souffert du froid pendant au moins 24 heures (contre 20% en 2021 et 14% en 2020).

Par ailleurs, 27% déclarent avoir eu du mal à payer certaines factures d'énergie (18% en 2020). Cette année encore, les 18-34 ans sont les plus touchés : 51% font part de ces difficultés.

Eteindre les lumières, baisser le chauffage... 

Parmi les gestes les plus cités : éteindre les lumières inutiles (75%), baisser le chauffage en cas d'absence (61%), ne pas laisser les appareils électriques en veille (60%), diminuer la température de chauffage (58%). "Les consommateurs d'énergie sont d'accord pour participer à l'effort national de sobriété énergétique", commente le médiateur de l'énergie, Olivier Challan Belval.

Il reste néanmoins des gestes à mieux faire connaître, comme le décalage de certaines consommations électriques dans la journée, en dehors des périodes de forte consommation (soit les tranches entre 8 heures et 13 heures et entre 17h30 et 20h30. "Décaler une partie de sa consommation d'électricité à un autre moment (...) est l'un des gestes moins souvent évoqués, probablement car il n'est pas encore bien compris", relève Olivier Challan Belval. "C'est bon pour la planète, puisqu'on évite ainsi de faire fonctionner des centrales de production plus polluantes", ajoute-t-il. 

Enquête réalisée par l'institut d'études Becoming du 1er au 16 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 2 006 foyers interrogés par voie électronique pour la quatrième année de suite.

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