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Il n'y aura "pas d'école le matin" en cas de coupure volontaire d'électricité, confirme Pap Ndiaye

Les syndicats enseignants ont fait part de leurs inquiétudes et de leur surprise face à ces annonces.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le ministre de l'Education, Pap Ndiaye, quitte le palais de l'Elysée, à Paris, le 10 novembre 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Il "n'y aura pas d'école le matin" dans les zones qui subiront des coupures de courant programmées et ciblées cet hiver, a confirmé le ministre de l'Education, jeudi 1er décembre. "Les délestages programmés vont en effet toucher les écoles et les établissements scolaires, selon trois créneaux : 8 heures-10 heures, 10 heures-midi et 18 heures-20 heures", a précisé Pap Ndiaye, lors d'un déplacement au Salon Educatech Expo à Paris. "Les deux premiers créneaux sont les créneaux scolaires, qui sont les plus critiques." En cas de coupures le matin, "la rentrée des élèves le jour concerné se fera en début d'après-midi, avec sans doute un repas qui sera néanmoins prévu pour les élèves qui sont à la cantine", a-t-il ajouté.

L'exécutif a rendu publique jeudi une circulaire destinée aux préfets pour qu'ils anticipent et préparent population, entreprises et administrations aux coupures d'électricité. "Des fiches seront envoyées également dans les écoles, pour être prêts", a détaillé le ministre de l'Education. Par ailleurs, "des écoles situées à proximité de structures qui ne subiront pas les délestages" pourront "accueillir les enfants de personnels prioritaires, selon un schéma qui a d'ailleurs été expérimenté pendant la crise sanitaire". "Il n'y a pas encore de carte de ces délestages, ni, bien entendu, y compris pour des raisons de sécurité, des structures prioritaires. Nous allons travailler à tout cela", a-t-il assuré.

Les syndicats enseignants ont fait part de leurs inquiétudes et de leur surprise face à ces annonces. "Les informations arrivent sans avoir été travaillées et soulèvent plein de questions", comme "les modalités d'information aux familles", a réagi auprès de l'AFP Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa.

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