Travailler sous la canicule
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Le pic de chaleur ce mardi 19 juillet a été particulièrement difficile à supporter pour les travailleurs en extérieur.
À plus de 10 mètres de haut, sur des tuiles brûlantes, les couvreurs s'activent à Poitiers (Vienne). Sur ce toit, il fait plus de 40 degrés. Et il y a un vrai risque à travailler dur au soleil : "Insolations, coups de soleil, il ne faut pas se mettre torse nu", énumère cet ouvrier. Pour éviter la déshydratation, toutes les 15 minutes, les couvreurs descendent du toit. À l'ombre, ils boivent des litres d'eau. Sur ce chantier aussi en Charente-Maritime, mettre de l'eau à disposition des ouvriers est une nécessité.
Moisson à la fraîche
En période de canicule, l'employeur doit adapter les horaires de travail. Ce matin, 19 juillet, les ouvriers ont commencé à sept heures au lieu de huit heures pour finir une heure plus tôt. 38 degrés à l'extérieur et 10 hectares de blé à moissonner, canicule ou pas. Ces agriculteurs ont l'habitude des fortes chaleurs estivales et ils sont équipés en conséquence. Dans les champs aussi, on adapte les horaires. Dans une heure, à la fraîche, la moisson va reprendre jusqu'au milieu de la nuit.
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