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Une nouvelle étude confirme la persistance de la discrimination à l'embauche

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Une nouvelle étude confirme la persistance de la discrimination à l'embauche
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Article rédigé par France 2
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Les candidatures de personnes avec un nom à consonance maghrébine sont les plus touchées par la discrimination à l'embauche.

Le gouvernement a réalisé un vaste testing auprès de plusieurs grandes entreprises. Bon nombre d'entre elles sont aujourd'hui pointées du doigt. L'étude a été menée fin 2018-début 2019, et rendue publique le mois dernier. Un peu moins de 18 000 candidatures ont été envoyées à une centaine d'entreprises, dans plusieurs régions en France. À chaque fois, deux candidatures avec des profils strictement identiques ont été envoyées, l'un avec un nom d'origine française, l'autre avec un nom maghrébin. Résultat, un candidat avec un nom maghrébin a 20% de chances en moins d'obtenir une réponse de l'entreprise.

"Name and shame"

Au moment de la publication de l'étude, en janvier dernier, le gouvernement n'a pas souhaité divulguer le nom des entreprises. On sait dorénavant que 40 entreprises sur 103 testées étaient ciblées pour discrimination à l'embauche. Le gouvernement a finalement choisi de suivre le principe du "name and shame", soit de rendre publics les noms de sept entreprises : Air France, AccorHotels, Altran, Arkéma, Renault, Rexel et Sopra Stéria. Elles ont toutes réagi, sauf Renault, dans un communiqué commun, dénonçant des "conclusions erronées", ainsi que des "faiblesses manifestes de la méthodologie utilisée".

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