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Plus d'un employé sur trois occupant un poste sans télétravail possible envisage de démissionner

Selon cette étude réalisée dans sept pays, 34% des salariés français occupant un emploi sans télétravail envisagent de quitter leur poste dans les six prochains mois. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des salariés d'une usine à Boulazac (Dordogne), le 28 octobre 2021.  (ROMAIN LONGIERAS / HANS LUCAS / AFP)

Vers des vagues de démission dans plusieurs pays ? Environ 37% des salariés occupant des postes sans télétravail possible envisagent de quitter leur travail dans les six prochains mois, selon une étude conduite par le cabinet BCG dans sept pays, et publiée jeudi 7 juillet. 

Dans le détail, les Japonais (42%) et les Britanniques (41%) sont les moins attachés à leur emploi, suivis des Australiens (36%), des Indiens et des Français (34%), puis des Américains et des Allemands (33%). Dans ces sept pays, ces métiers sans télétravail représentent 75 à 80% de la masse salariale, assure BCG. Son rapport "Pourquoi les travailleurs sans bureau partent, comment les faire revenir" a été réalisé à partir d'un échantillon représentatif de plus de 7 000 personnes.

Selon les auteurs des travaux, les secteurs de la distribution et de la production industrielle sont les plus menacés par ce nouveau phénomène de "grande démission" qui guette. Aucun secteur ne semble cependant épargné. Sur le plan générationnel, les 18-24 ans (48%) ont deux fois plus de chance de claquer la porte que les 58-65 ans.

Des perspectives d'évolution manquantes

Les raisons poussant les salariés à quitter leur emploi sont d'abord le manque de perspective d'évolution (41%), le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), suivis de l'équilibre avec la vie personnelle et de l'épanouissement professionnel. 

La question des perspectives d'évolution ressort massivement dans la plupart des pays, mais le classement fait ressortir des différences sur les autres critères. En France, le salaire apparaît ainsi derrière l'équilibre de vie, tandis que le manque de reconnaissance se fait sentir.

Pour les Indiens, la faiblesse des avantages sociaux est une source d'inquiétude tandis que pour les Américains, les relations avec la hiérarchie entrent également dans l'équation.

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