Manifestations pour les condamnés de Goodyear : "Ce sont des syndicalistes, pas des voyous"
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Des rassemblement sont organisés par la CGT dans toute la France pour demander "l'arrêt de la chasse aux sorcières" contre les syndicalistes.
Ce qu'il faut savoir
La CGT mobilise ses troupes jeudi 4 février pour demander la relaxe des huit anciens salariés de Goodyear condamnés à de la prison ferme et, plus généralement, "l'arrêt de la chasse aux sorcières" contre les syndicalistes.
Manifestation place de la Nation à Paris. Dans la capitale, le rassemblement s'est déroulé place de la Nation, de 11 heures à 14 heures. Outre Philippe Martinez, le patron de la CGT, des personnalités de gauche, des représentants associatifs et des artistes étaient présents.
Mobilisation dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Les militants CGT de Nord-Pas-de-Calais-Picardie étaient attendus en nombre. Pas moins de dix-huit autocars ont été prévus pour les acheminer, selon l'ancien délégué CGT Goodyear, Mickaël Wamen, l'un des huit condamnés.
D'autres manifestations de Nantes à Riom et une pétition. D'autres manifestations étaient annoncées, notamment à Nantes, Strasbourg, Nice, Toulouse, Lyon ou encore sur le site Goodyear de Riom, près de Clermont-Ferrand. Quant à la pétition lancée par la CGT pour demander la relaxe en appel des ex-Goodyear, elle a recueilli plus de 150 000 signatures.
La lutte aussi pour les "camarades d'Air France". Cette mobilisation "va se poursuivre" pour "défendre les Goodyear, mais aussi l'ensemble de nos syndiqués menacés", promet Philippe Martinez, qui cite le cas des "camarades d'Air France", convoqués en mai devant la justice pour les violences commises lors du CCE où le DRH de la compagnie avait eu sa chemise arrachée.
