"La position de Ford est indéfendable" : Bruno Le Maire monte au créneau pour sauver l'usine de Blanquefort
Le ministre de l'Économie a accusé, lundi, le constructeur automobile américain de vouloir fermer l'usine située en Gironde, plutôt que de la céder à un repreneur.
La décision de Ford est tombée : fermer l'usine de Blanquefort (Gironde), plutôt que d'accepter qu'elle soit reprise. Le président de la firme américaine l'a annoncé par téléphone vendredi 12 octobre à Bruno Le Maire. Le ministre de l'Économie est venu à Bordeaux (Gironde) exprimer son total désaccord. "À partir du moment où nous avons trouvé un repreneur et qu'il y a une offre crédible, la position de Ford est indéfendable", a-t-il affirmé.
La France monte au créneau
En mars dernier, les salariés reprenaient espoir quand Punch, l'équipementier belge, a proposé de reprendre l'usine de boîtes de vitesse et une partie de ses 850 emplois. Lundi 15 octobre, réunis à la préfecture de Gironde, élus locaux et syndicalistes expriment leur colère. "Ford continue à nous mener en bateau [...], nous allons nous battre", a martelé Alain Juppé, maire de Bordeaux. Bruno Le Maire dit avoir appelé le conseiller économique du président Donald Trump. Mais cette mobilisation générale des Français sera-t-elle suffisante pour influencer le constructeur américain ?
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