Cet article date de plus de trois ans.

Restauration : à Toulouse, un restaurant où il fait bon travailler

Publié
Temps de lecture : 1min
Restauration : à Toulouse, un restaurant où il fait bon travailler
Restauration : à Toulouse, un restaurant où il fait bon travailler Restauration : à Toulouse, un restaurant où il fait bon travailler
Article rédigé par France 2 - M-C.Delouvrié, D.Breysse, N.Trau
France Télévisions

Comment garder ses employés quand la main d'œuvre vient à manquer ? Des patrons ont décidé d'en faire plus pour le bien-être de leurs salariés, afin d'éviter qu'ils partent ailleurs. Reportage à Toulouse. 

Le restaurant Les pieds sous la table, à Toulouse (Haute-Garonne), accueille jusqu'à 160 clients par jour. Le service est intense, mais les candidats se bousculent pour y travailler. Les conditions de travail sont jugées idéales par Elisa Bannwarth, une jeune serveuse en CDI depuis 3 mois : des semaines de 40 heures en moyenne, et le paiement des heures supplémentaires à la minute près. "Même les patrons, même les supérieurs ont insisté", assure-t-elle. Le salarié déclare lui-même son temps de travail sur une application mise en place par l'entreprise. 

Lutte contre le gaspillage 

En cuisine, deux équipes se relaient pour les services du midi et du soir. Loïc Broudin, second de cuisine, travaille de 8 heures à 17 heures du lundi au vendredi. "C'est ce que veut l'entreprise et c'est ce que je cherchais aussi", confie-t-il. Le patron, Fabien Jeanjean, traque autant le gaspillage de nourriture comme de temps de travail. "Quand on fait une blanquette, au lieu d'en faire 40 portions pour un midi, on va en faire une centaine, servir le midi, le reste va partir en cellule de refroidissement", explique-t-il. Pour mettre en place l'organisation, le patron et les salariés participent régulièrement à des formations, au premier étage de l'établissement. Plutôt que d'augmenter les salaires, le chef d'entreprise mise sur la polyvalence des employés. Ancienne cheffe de salle, Julia Deplaix est ainsi devenue cadre. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.