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Julie Gayet s’engage avec la Fondation des femmes : "On arrête de polémiquer et on passe à l’action"

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Brut : Julie Gayet Fondation des Femmes
Brut : Julie Gayet Fondation des Femmes Brut : Julie Gayet Fondation des Femmes
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Avec le mouvement #MaintenantOnAgit, la Fondation des femmes s’engage contre les violences faites aux femmes en appelant aux dons pour soutenir les associations d’aide aux victimes. Julie Gayet explique pourquoi elle s’implique.

"Il y a eu l’affaire Weinstein, #MeToo, #BalanceTonPorc et maintenant on agit. On arrête de polémiquer et on passe à l’action." La comédienne Julie Gayet s’engage contre les violences faites aux femmes avec la Fondation des femmes. Aux côtés de plus de 150 personnalités des arts et du spectacle, telles que Marion Cotillard, Camille Cottin ou encore Juliette Binoche, elle soutient ainsi le mouvement #MaintenantOnAgit.

Les actrices ont "la chance de pouvoir parler"

Si Julie Gayet a décidé de s’engager aux côtés d’autres comédiennes, c’est parce qu'"on a la chance d’être entendues, de pouvoir parler et donc de pouvoir prendre la parole pour ces femmes qui, dans d’autres milieux, dans d’autres situations et dans l’ombre, vivent cet enfer-là." C’était donc important "que ça vienne de nous", estime la productrice, "et d’être présentes et d’être nous aussi solidaires avec elles et de leur dire : 'Oui, c’est possible de changer les choses et on est là'." 

Pour la comédienne, il y a un "problème de droit du plus fort, donc c’est un problème, en réalité, de la domination des hommes sur les femmes". De fait, "si on change le rapport de force, le rapport de domination sur l’autre, et si c’est à égalité, alors ça changera" car "c’est le nerf de la guerre".

Soutenir financièrement les associations

La Fondation des femmes lance un appel aux dons pour soutenir les associations d’aide aux victimes parce que, comme l’explique la présidente Anne-Cécile Mailfert, "ces associations-là sont souvent des petites structures qui n’ont pas les moyens de gérer l’afflux de demandes supplémentaires".

En effet, les femmes "ont été +30% en fin d’année dernière à aller dans les commissariats ou à toquer à la porte des associations qui sont là pour les accompagner dans leur parcours judiciaire", note Anne-Cécile Mailfert. Il était donc important de les "soutenir, leur permettre de répondre à toutes les demandes, à tous les appels, mais pour ça, il faut qu’elles aient là, maintenant, tout de suite plus de moyens."

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