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En images L’hommage du photographe José Nicolas au Tchad et à ses héros anonymes

Article rédigé par franceinfo
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Jusqu’au 13 janvier 2019, l’Espace photo du Perche, à Bellême, expose les clichés de José Nicolas consacrés à ses nombreux voyages au Tchad. Fin août, un livre tiré de ses archives, TCHAD 1980-1997, est paru aux éditions Imogene. "Ce pays guerrier est majestueux par ses ethnies et ses paysages. Il a sublimé mon regard pendant des années, de l'enfance à aujourd'hui", raconte le photographe.

"J’ai préfacé ce magnifique livre d’un amoureux du Tchad. J’ai connu José dans les années 80 dans un Tchad en guerre, mais il en montre surtout les vrais héros, ses habitants, qui survivent aussi bien au désert qu’aux querelles humaines. Ils sont le Tchad", écrit son ami, le journaliste Pierre Haski.

José Nicolas est né en 1956. Parachutiste dans sa jeunesse, il est réformé à 29 ans après avoir été pris pour cible par un sniper à Beyrouth. Sa rencontre en 1982 avec le French Doctor Bernard Kouchner, qui vient de créer Médecins du Monde, est déterminante. Pendant six ans, il photographie l’action de cette association médicale militante. José Nicolas travaille comme photoreporter pour l’agence Sipa pendant dix ans et couvre de nombreux conflits internationaux. Grièvement blessé en 1994 au Rwanda, il devient indépendant et décide alors de se consacrer à des sujets plus sociétaux et environnementaux.

Depuis la case du directeur de l’Hôpital sans Frontière de N’Djamena, vue sur le spectacle permanent des pirogues traversant le fleuve Chari entre Kousseri, au Cameroun, et la capitale du Tchad. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Les porteuses d’eau, en colonne, se dirigent vers les lopins de terre qui leur ont été attribués, à la sortie de N’Djamena. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Sur la route de Mao, des enfants improvisent des jeux. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
La région pastorale du Kanem reçoit entre 50 et 300 millimètres de pluie par an, un volume peu propice à l’agriculture. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Fuyant les combats à Abéché, des refugiés arrivent à N’Djamena. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Un combattant toubou veille sur la palmeraie de Faya-Largeau.
 (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Sages-femmes d’une maternité à N’Djamena.
 (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Dans les palmeraies de l’Ennedi ou dans le Tibesti, le temps n’a pas prise sur les habitants. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
La palmeraie de Faya-Largeau.   (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Des combattants des Forces armées tchadiennes sur un char libyen T-55. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Programme d’agriculture dans le Guera. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
Des enfants organisent une course à dos d’âne à Beltine. (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)
A Abéché, l’épouse d’un notable attend sur la piste l’avion pour la capitale.   (José Nicolas, extraite de l'ouvrage TCHAD 1980-1997 / Éditions Imogene)

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