Agriculture : les exploitants incités à mieux assurer leurs parcelles

À Sonchamp (Yvelines), David Vallée, agriculteur, surveille avec beaucoup d'attention sa parcelle. Ici, le blé commence tout juste à sortir de terre. En juin dernier, son champ avait été entièrement dévasté par un violent orage de grêle. 80 % de son exploitation a été touchée. Il en a eu pour 400 000 euros de pertes, mais son assurance a heureusement remboursé près de la moitié de cette somme.

Seulement 17 % des surfaces agricoles assurées

Aujourd'hui, seulement 17 % des surfaces agricoles sont assurées. C'est trop peu aux yeux de l'État, qui veut inciter la profession à mieux se protéger. Alors, il augmente jusqu'à 70 % sa prise en charge des frais d'assurance depuis janvier. Grêle, gel ou sécheresse : avec le réchauffement climatique, les sinistres sont de plus en plus fréquents. Face à ces aléas, il est urgent de pousser les agriculteurs à s'assurer, selon Joël Limouzin de la FNSEA, un syndicat d'agriculteurs. De son côté, Fabien Varet, maraîcher, explique que le coût de ces assurances peut être trop important pour les exploitants.