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En France, l'apprentissage peine à séduire
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400 000 jeunes ont choisi la voie de l'apprentissage. Un chiffre en recul de 3,7% par rapport à 2014. Pourquoi ? Les explications de France 2.
L'apprentissage est l'une des priorités affichées du gouvernement pour lutter contre le chômage des jeunes. Mais elle ne séduit pas toujours. Pourquoi ? Car former des apprentis coûte cher aux employeurs et parce qu'il souffre aussi d'une mauvaise image auprès des jeunes. Laura Pedrono , 16 ans, vient de commencer sa première année d'apprentissage en charcuterie. "Je préfère travailler qu'être à l'école", explique-t-elle.
Si la technique est encore incertaine, la jeune charcutière a aussi une semaine par mois à l'école pour se perfectionner. Pour la première année, la jeune fille gagne 364 euros net par mois. Au bout de trois ans, ce sera 950 euros. Trop peu, estime le formateur en pâtisserie, lui-même ancien apprenti. "Ça manque de valorisation", pense-t-il.
Un tremplin vers l'emploi
L'apprentissage est souvent mal vu. Pourtant, plus de deux jeunes sur trois trouvent un travail à l'issue de leur formation. Un jeune homme explique qu'il n'a pas eu à envoyer un seul CV. Son chef d'entreprise aimerait d'ailleurs embaucher d'autres apprentis. Pour chacun d'eux, il touche 1 000 euros par an, et est exonéré de charges sociales. Des contreparties insuffisantes, selon lui. En France, ils sont 400 000 à avoir choisi la voie de l'apprentissage.
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