Cet article date de plus de trois ans.

Chômage : la réforme pourrait réduire les droits de 40 % des demandeurs d'emploi

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Chômage : la réforme pourrait réduire les droits de 40 % des demandeurs d'emploi
Chômage : la réforme pourrait réduire les droits de 40 % des demandeurs d'emploi Chômage : la réforme pourrait réduire les droits de 40 % des demandeurs d'emploi (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Méral, J. Duponchel, E. Bonnasse, C-M. Denis, H. Pozzo, L. Crouzillac, N. Leydier, J. Pires
France Télévisions
France 2

Malgré l'épidémie de Covid-19, le gouvernement veut aller au bout de sa réforme de l'assurance-chômage, qui durcit les conditions d'accès au chômage et réduit les droits de 40 % des demandeurs d'emploi. Les syndicats s'y opposent.

La réforme de l'assurance-chômage, qui pourrait entrer en vigueur en été, est critiquée par les syndicats en raison de la modification du mode de calcul des allocations. Ce changement pourrait toucher quatre allocataires sur dix, soit 850 000 personnes. Les indemnités pourraient alors baisser de 22 % en moyenne. Les premiers concernés seraient ceux qui alternent les contrats courts, comme les saisonniers.

"Une grande précarité"

Marie-Pierre Maitre, saisonnière dans le tourisme, touche, quatre mois par an, une allocation chômage. "C'est une question de survie. Avec 800 euros par mois, avec trois enfants, si vous enlevez 20 % de ça, on tombe vraiment dans une grande précarité", déplore-t-elle. De son côté, le gouvernement assure qu'il y aura un plancher en dessous duquel les allocations ne pourront pas descendre. Mais les syndicats ne décolèrent pas. "Ce n'est pas du tout acceptable de voir son allocation chuter de cette façon-là en pleine crise de l'emploi provoquée par la crise du Covid", dénonce Denis Gravouil, négociateur CGT assurance-chômage. Une autre mesure est contestée : à l'avenir, pour être indemnisé, il faudra avoir travaillé six mois sur 24 au lieu de quatre mois sur 28 aujourd'hui. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.