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"Réelle avancée", "inflexion" : la Confédération française des retraités et l'Unsa plutôt satisfaits de la réindexation des retraites

Après la conférence de presse d'E. Macron jeudi, qui a annoncé la réindexation des retraites sur le niveau de l'inflation, le syndicat Unsa et la CFR se sont déclarés plutôt satisfaits de cette annonce.

Article rédigé par franceinfo
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Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse à l'Élysée le 25 avril 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le président de la République a fait plusieurs annonces en réponse aux "gilets jaunes", lors de sa conférence de presse jeudi 25 avril, dans l'espoir de mettre fin à la crise qui secoue le pays depuis novembre 2018. Le chef de l'État a notamment déclaré vouloir réindexer les retraites sur le niveau de l'inflation à partir du 1er janvier 2020, pour les retraites de moins de 2 000 euros. Selon Laurent Escure, secrétaire général du syndicat Unsa et invité de franceinfo jeudi, son discours traduisait "un début d'inflexion" dans sa politique.

On a l'impression qu'il y a un début d'inflexion puisqu'il y a quelques mesures concrètes, des mesures qui sont floues et à discuter et d'autres peut-être un peu plus discutables.

Laurent Escure

à franceinfo

"Mais on a bien entendu le fait que tant les élus locaux, que les partenaires sociaux pouvaient revenir dans la boucle, donc c'est une bonne nouvelle", a expliqué Laurent Escure.

Pierre Erbs, président de la Confédération française des retraités (CFR), s'est quant à lui dit "surpris", au micro de franceinfo. "C'est la demande que nous formulions. Nous avions exprimé, avec beaucoup de force, notre opposition à cette différenciation entre les retraités selon le niveau de leur retraite. Il y a une réelle avancée même si c'est étalé dans le temps."

C'est une perspective pas trop lointaine : 2020 pour les moins de 2 000 euros et 2021 pour tout le monde.

Pierre Erbs

à franceinfo

"Nous pensons qu'il ne faut pas toucher à l'âge légal de départ en retraite mais plutôt gérer les carrières", a-t-il ajouté après que le chef de l'État a annoncé ne pas vouloir aller au-delà de 62 ans. "Autant je l'ai trouvé extrêmement précis sur l'indexation ou la réindexation, autant il l'était moins sur la retraite", a-t-il concédé.

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