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Réforme du Code du travail : "Le vrai juge de paix, c'est ce qui va se passer dans les entreprises", selon Muriel Pénicaud

Invité, dimanche, de l'émission Questions politiques sur France Inter, la ministre du Travail Muriel Pénicaud est notamment revenue sur la loi Travail et a expliqué son action.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La ministre du Travail Muriel Pénicaud, le 12 novembre 2017, sur France Inter. (RADIO FRANCE / CAPTURE D'ÉCRAN)

"Je ne suis pas venue seulement pour faire les ordonnances" sur la loi Travail, a déclaré la ministre du Travail Muriel Pénicaud, invitée de Questions politiques, dimanche 12 novembre, sur France Inter. "Je suis venue pour un ensemble, c'est ce que j'appelle le Rubik's Cube, qui est complet. Il y a six réformes qui sont indissociables entre elles", a ensuite poursuivi la ministre du gouvernement d'Edouard Philippe.

Muriel Pénicaud a énuméré ces réformes : "Libérer le travail pour à la fois protéger les salariés, mais aussi libérer la capacité des entreprises à investir. C'est le sujet des ordonnances. Ensuite nous démarrons sur l'apprentissage, la formation professionnelle, l'assurance chômage". À cette liste, la ministre a ajouté le pouvoir d'achat et les retraites. "Le vrai juge de paix, c'est ce qui va se passer dans les entreprises", a indiqué celle qui dit être "persuadée qu'on peut faire converger l'économique et le social".

Pour faire baisser le chômage, "juste une loi Travail, ça ne suffit pas", a insisté Muriel Pénicaud. La ministre du Travail a aussi mis l'accent sur l'apprentissage et la formation professionnelle. "On va voir les effets de ces deux réformes très structurantes dans 18 mois, deux ans, trois ans", a-t-elle souligné.

"Le gouvernement a la responsabilité de créer le cadre qui permet aux acteurs de créer des emplois", a expliqué la ministre du Travail. "On pense que [l'objectif] de 7% [de chômeurs] à l'horizon du quinquennat est raisonnable, sachant que d'où on vient cela ferait un énorme progrès", a déclaré Muriel Pénicaud, précisant que cela représenterait "environ un million de chômeurs en moins".

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