Cet article date de plus de dix ans.

Envisager autrement la souffrance au travail

"Accepter d'identifier notre part de responsabilité dans la souffrance que nous ressentons nous permet d'intervenir pour nous-mêmes, là où il est question de changer ce qui ne va pas."
Article rédigé par Francetv Emploi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

Tout le monde s'est déjà posé au moins une fois la question de savoir si il était heureux dans son travail. C'est à dire de s'interroger sur le fait de savoir si l'on a sa place, si l'on peut entrevoir l'expression de ses responsabilités professionnelles. Cette questions débouche bien souvent sur une autre question qui est sa corollaire, c'est la question de la souffrance au travail. Didier Goutman et Juliette Allais par leur travail nous donne des pistes pour reconnaitre cette souffrance au travail et aidé a se responsabilité et à trouver des pistes de changements.

La souffrance au travail

"La souffrance est une indication, un symptôme que la personne n'est pas à sa place au travail. Quand un sportif de haut niveau souffre dans son corps, il va réfléchir et chercher à en comprendre les raisons. Au niveau professionnel, la personne doit sortir de la posture de victime, identifier ce qu'il faut changer pour mettre fin à cette souffrance, pour ne pas subir", explique Didier Goutman.

"On va à contrecourant de l'idée que la personne est victime de cette souffrance au travail, qu'elle est dans une position d'impuissance. Elle peut à contrario se donner la liberté, les moyens, la possibilité de trouver sa place au travail. C'est la manière dont on regarde le travail qui crée le changement ", ajoute Juliette Allais.

Les questions à de poser

  •     Où, comment et pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
  •     Dans quelle mesure sommes-nous complices de la situation qui nous fait souffrir ?
  •     A quoi "jouons-nous", même si, en apparence, tout accuse l'autre, les autres, la société hypermoderne, l'entreprise, etc. ?

Rédigé par La rédactionPublié le 20/04/2012  

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