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Trouver le bon emplacement pour son local commercial

Témoignage d'une jeune entrepreneuse à la recherche d'un local pour son futur restaurant bio dans la capitale.
Article rédigé par Francetv Emploi
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

   "L'emplacement, l'emplacement et encore l'emplacement !"Tel est le mot d'ordre de Joanna, 32 ans, qui recherche un local d'une superficie de 100m2 pour ouvrir un fast food bio sur Paris."Mon établissement sera axé sur des recettes "bien-être" et proposera également des ateliers de développement personnel tels que l'aromathérapie ou l'initiation au feng shui", explique-t-elle.Si son projet de création d'entreprise s'inscrit dans l'air du temps, Joanna n'échappe pas pour autant aux aléas classiques de la recherche d'un local dans la capitale. "Les bons coins dans Paris sont rares et chers. Il faut fournir dans certains cas six mois de loyer en guise de caution bancaire. Par ailleurs, je suis jeune et je me lance pour la première fois dans la restauration, cela n'incite pas les banques et les assurances à me faire confiance", déplore Joanna.Des obstacles qui n'émoussent pourtant pas la motivation de la jeune femme. "J'ai relancé à plusieurs reprises les grandes agences immobilières, j'ai diffusé des annonces sur les réseaux en ligne tels que Viadeo ou LinkeldIn, sur mon blog consacré à mon projet de création d'entreprise. Il ne faut pas hésiter à aller sur le terrain, visiter les quartiers, déambuler dans les rues pour repérer les locaux vides, s'informer auprès des commerçants, lire les annonces sur les vitrines", conseille-t-elle.Mais la recherche d'un local est une démarche laborieuse qui s'accompagne de moments de déception. "J'avais trouvé un local magnifique dans le 11ème arrondissement mais un restaurateur était prioritaire sur moi", regrette Joanna.En dépit de plusieurs mois de recherche infructueux, la jeune entrepreneuse ne désarme pas. Début juin, Joanna rejoindra l'incubateur de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris pour une période de six mois. "Cela me permettra j'espère de faire bouger les choses, d'avancer sur le concept de mon projet d'entreprise et peut-être de faire des compromis pour trouver le local idéal".

Rédigé par Nadia GraradjiPublié le 22/06/2009         

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