Déficit public : "Il y a eu une conjecture internationale de ralentissement important", explique Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France

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Déficit public : "Il y a eu une conjecture internationale de ralentissement important", explique Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France
Déficit public : "Il y a eu une conjecture internationale de ralentissement important", explique Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France Déficit public : "Il y a eu une conjecture internationale de ralentissement important", explique Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France (france info)
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Le déficit public s’élève désormais à 5,5%. Mathieu Plane, directeur adjoint du département "Analyse et prévision" de l’OFCE, et Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France, donnent leur éclairage sur le plateau du 12/13 info, mardi 26 mars.

L’État est déficitaire de 5%. Peut-on parler de dérapage ? "C’est vrai qu’on avait des prévisions assez optimistes. (…) L'année dernière, l’Allemagne était en récession, avec l’objectif de dire : ‘Quoi qu’il en coûte, on stimule la consommation intérieure qui est la première contribution à la croissance’. (…) Le meilleur remède pour se désendetter, c’est la croissance économique", explique Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France. "Le problème, c’est qu’il y a eu une récession en Allemagne, notre principal fournisseur client", poursuit-elle, en avançant la "conjecture internationale de ralentissement important, y compris en Chine." 

Une révision de la croissance plus faible 

Pour Mathieu Plane, directeur adjoint du département "Analyse et prévision" de l’OFCE, ce déficit est "quand même une surprise parce que la révision de croissance est assez faible. Le gouvernement prévoyait 1% pour 2023, on a 0,9%. Il y a eu des chocs spécifiques, notamment du côté de l’immobilier." Selon lui, "les recettes d’impôts sur les sociétés ont aussi beaucoup baissé en fin d’année. Il y a quand même des événements spécifiques qui ne sont pas liés à la conjecture internationale. Les années passées, on a eu plus de rentrées fiscales que prévu. On va miser sur une assiette fiscale dynamique." Cette situation "pose des questions pour les années à venir", en raison d’une révision de la croissance plus faible que prévu.  

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