Crise en Guyane : le bras de fer se poursuit
En Guyane, le bras de fer continue entre le gouvernement et les manifestants. À l'issue d'une réunion à Matignon, ce 3 avril, Bernard Cazeneuve a appelé au dialogue, mais juge irréaliste l'aide réclamée par le collectif guyanais.
Des rues vides, des magasins aux stores baissés et pour les commerçants qui hésiteraient à suivre les consignes, ces hommes masqués du collectif des 500 frères, très actif dans le mouvement, se chargent de les rappeler à l'ordre. Car la contestation en Guyane se durcit depuis le rejet la nuit dernière du plan du gouvernement, une aide d'un milliard d'euros, jugée insuffisante.
Une marche programmée à Kourou
La revendication guyanaise : porter l'aide à 2,5 milliards d'euros. Elle a été examinée cet après-midi, lundi 3 avril, par le Premier ministre et une partie du gouvernement. Mais pour Bernard Cazeneuve, la demande est irréaliste : "Il serait très facile de promettre des mesures et des aides financières d'un montant irréaliste puis d'en laisser la charge à un autre gouvernement. Ce n'est pas la conception que nous avons de la responsabilité dans la République", a déclaré le Premier ministre. Demain, le bras de fer se poursuit. Une marche est programmée à Kourou, près du lancement du site des fusées Ariane.
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