Violences après la mort de Nahel : une facture d’au moins 200 millions d’euros pour les commerces vandalisés
Il y a quatre jours, un amas de tôles et de débris carbonisés à Le Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne) était encore un centre commercial. Aucun des 20 magasins n’a été épargné par l’incendie. La boucherie d'un commerçant est complètement détruite, ainsi que sa supérette. Les économies d’une vie se sont envolées. Comme beaucoup de ses confrères, il n’a plus la force de parler. Quelques mètres plus loin, le propriétaire d’une boulangerie découvre les dégâts. Sa perte financière est lourde. Il attend la venue de son assureur demain.
200 supermarchés, 250 bureaux de tabac détruits
À Marseille (Bouches-du-Rhône), un bijoutier, dont la boutique a été pillée samedi, ne parvient pas à joindre le sien. Un assureur bénévole lui prête main forte. Selon le ministère de l’Économie, 200 supermarchés, 250 bureaux de tabac ont été détruits. Des commerces majoritairement bien assurés contre les incendies. Pour le vandalisme et le vol en revanche, la couverture dépend des options du contrat, plus rarement souscrites. Bruno Le Maire promet des réponses rapides et fortes sous quelques jours. Selon les premières estimations, le bilan matériel devrait largement dépasser celui des émeutes de 2005, et atteindre au moins 200 millions d’euros.
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