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Vidéo "Le Ceta, c'est bon pour l'environnement", affirme le député LREM Gilles Le Gendre

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Article rédigé par franceinfo
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"Nous avons pu démontrer que l'effet du Ceta sur les émissions carbone était quasiment proche de zéro", a affirmé le président du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale.

Le Ceta, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, est "bon pour l'environnement", a affirmé Gilles Le Gendre, président du groupe La République en marche (LREM) à l'Assemblée nationale, vendredi 26 juillet sur franceinfo.

"Oui le Ceta, c'est bon pour l'environnement et je peux le démontrer. Le Ceta a une particularité, c'est qu'il s'applique de manière provisoire depuis 18 mois et que nous avons fait un travail d'études, on appelle ça dans notre jargon d'études d'impact, pour voir les effets que ça avait et par des autorités indépendantes. Nous avons pu démontrer que l'effet sur les émissions carbone était epsilonesque, quasiment proche de zéro", a-t-il affirmé.

Tout le monde voit dans le Ceta ce qu'on appelle un accord de libre-échange. C'est faux, c'est un accord d'échange hyper-régulé et dans la régulation, il y a une élévation du niveau d'exigence, notamment écologique.

Gilles Le Gendre

à franceinfo

52 députés de La République en marche se sont abstenus mardi lors du vote sur le Ceta à l'Assemblée nationale et neuf ont voté contre : "Le Ceta est devenu, depuis qu'il est dans l'atmosphère, un totem. Il est devenu le totem à tort de la défiance majeure de la population et d'une grande partie de la population vis-à-vis de l'évolution du capitalisme, vis-à-vis du risque écologique, vis-à-vis du risque sanitaire, y compris générant un certain nombre d'informations totalement inexactes sur ses effets", a-t-il expliqué.

Ceta : Nicolas Hulot a "approuvé la démarche"

Gilles Le Gendre a critiqué la prise de position de Nicolas Hulot contre le Ceta appelant les députés à voter contre : "Nicolas Hulot n'était pas le mieux placé pour faire les remarques qu'il a faites. Vous savez pourquoi ? Parce que quand on a engagé le Ceta, il était ministre et qu'il a approuvé la démarche qu'on a mise en place pendant deux ans consistant précisément à évaluer les effets du Ceta et surtout à mettre en place les correctifs qui ont été pratiquement tous mis en œuvre, précisément pour que les effets négatifs potentiels du Ceta soient maîtrisés et contrôlés", a-t-il assuré.

"Donc, il y a un moment où la question de la parole politique est importante. Nicolas Hulot n'a pas le droit de se dédire ou de se renier comme il l'avait fait à la veille du vote du Ceta", a insisté Gilles Le Gendre.

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