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Dix-sept singes protégés ont été volés au zoo de Beauval

Le vol s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche. Le directeur du zoo est inquiet, car ces animaux sont très fragiles.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Photo d'un tamarin-lion doré.  (JUAN-CARLOS MUÑOZ / BIOSPHOTO / AFP)

Deux familles de petits singes rarissimes – sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés – ont été volés au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher), indique le directeur de l'établissement, lundi 11 mai.

Des singes prêtés dans le cadre d'échanges internationaux

Le vol s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche. "Nous ne savons absolument pas comment un tel acte a pu se produire", explique Rodolphe Delord. Le zoo, doté de vidéosurveillance et d'un système d'alarme, est en effet surveillé par des "patrouilles de sécurité de jour comme de nuit (...). L'enquête est en cours. Nous attendons plusieurs visionnages de vidéosurveillance."

L'équipe du zoo nourrit de fortes inquiétudes après cette disparition. "Ce sont des singes extrêmement rares, extrêmement fragiles, qui font partie de programmes d'élevage internationaux et qui ne nous appartiennent pas", précise le directeur. "Les tamarins-lions dorés appartiennent au gouvernement du Brésil. C'est très dommageable pour la conservation de l'espèce. Ce sont des espèces extrêmement menacées."

Des animaux fragiles et difficiles à nourrir

La rareté de ces animaux suggère que les voleurs "sont des connaisseurs [et qu'ils] savaient exactement lesquels prendre". Toutes les gendarmeries de France sont informées, ainsi que les services vétérinaires. Le temps presse. En effet, ces animaux sont très difficiles à nourrir et doivent être détenus par des spécialistes. Par ailleurs, "l'un des tamarins est sous soins intensifs. Il a une blessure importante à la queue. Il a besoin de soins quotidiens."

Les animaux volés sont "interdits à la vente, interdits à la détention. Sauf pour les parcs zoologiques qui ont les autorisations et les compétences pour les détenir". Rodolphe Delord lance donc un appel aux ravisseurs : "Je suis certain que les personnes qui ont dérobé ces singes vont revenir très vite à la raison et nous les rendre."

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