Violences familiales : les enfants en première ligne
Dimanche 25 novembre est la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes. Un grand appel à la mobilisation est lancé partout en France, samedi 24 novembre. Retour sur le parcours des enfants, victimes souvent oubliées des violences conjugales.
À l'occasion de la journée internationale pour l'émimination des violences à l'égard des femmes, zoom sur l'impact des violences conjugales sur les enfants. Ils sont souvent témoins de scènes traumatisantes et sont confrontés à des situations insupportables. À Lille (Nord), dans ce centre spécialisé, des dessins et des jeux servent pour écouter les enfants qui ont vécu des scènes de violence entre leurs parents. Ils se succèdent pour parler avec des psychologues de tout ce qui leur passe par la tête. Un des enfants présents se souvient très bien, alors que cela fait plusieurs années, des disputes qui éclataient chez lui.
Des traumatismes bien réels
Ses parents "ne s'entendaient pas, vraiment pas du tout", explique-t-il. "Je me rappelle, j'avais deux ans d'ailleurs, papa était avec ma maman et moi je me suis mis entre les deux, je suis tombé et j'ai pleuré du coup ça s'est arrêté", rajoute-t-il. Si aujourd'hui il arrive à en parler, ses angoisses c'est à l'école qu'elles se manifestent. Très mûr pour son âge, il a souvent du mal à nouer des relations avec ses camarades. Avec Clémentine, sa psychologue, il tente de comprendre ces conflits d'adultes qui le dépassent et qui le font souffrir. Pendant des années, les enfants ont été les victimes oubliées de la violence conjugale, mais leurs traumatismes sont bien réels.
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