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Seine-Saint-Denis : deux surveillantes d'un collège portent plainte contre deux supérieurs hiérarchiques pour "gestes déplacés"

Le syndicat Snes-FSU indique dans un communiqué que les deux femmes auraient indiqué qu'un "personnel de direction" et qu'un "personnel de gestion" du collège "se seraient introduits, sous l'emprise de l'alcool" dans leur chambre, rapporte France Bleu Paris, jeudi.

Article rédigé par franceinfo
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L'entrée du collège international de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). (CAPTURE ECRAN STREET VIEW / FRANCEINFO)

Deux surveillantes de l'internat du collège international de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) ont porté plainte contre deux supérieurs hiérarchiques, a appris, jeudi 31 mai, France Bleu Paris auprès du rectorat de l'académie de Créteil. Les deux hommes sont soupçonnés d'être entrés dans leur chambre en pleine nuit et d'avoir eu des "gestes déplacés".

Selon un communiqué du syndicat Snes-FSU, les deux femmes auraient indiqué qu'un "personnel de direction" et qu'un "personnel de gestion" du collège "se seraient introduits, sous l'emprise de l'alcool" dans leur chambre, alors qu'elles étaient en charge de la surveillance de l'internat, dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 mai.

Soutenues par le rectorat

Le rectorat confirme les fonctions des deux hommes mis en cause et rappelle son attachement au principe de la présomption d'innocence. Il ne donne pas plus de précision sur le contenu de la plainte, qui fait l'objet d'une enquête. Le rectorat indique "soutenir" les deux surveillantes dans leur démarche. Toutes deux en arrêt maladie depuis, elles bénéficient de la protection fonctionnelle et d'un accompagnement.

Dans un communiqué, le syndicat Snes-FSU reproche à l'Éducation nationale de n'avoir pris "aucune mesure (...) pour éloigner les agresseurs présumés de l'établissement scolaire et de l'internat, à côté duquel ils sont logés et dont ils détiennent toujours les clés". Les deux hommes vivent en effet dans des logements de fonction, au sein du collège. Le rectorat répond qu'ils sont en arrêt maladie depuis les faits et qu'il est donc interdit à leur employeur de les contacter.

Enfin, le syndicat s'inquiète d'un manque d'information aux parents. Il n'y avait "aucune urgence" nous répond le rectorat, qui indique que "ni la sécurité, ni la scolarité des élèves n'ont été mises en cause". Une lettre était en préparation et doit être envoyée, vendredi, à tous les parents d'élèves via les carnets de correspondance.

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