Tatouage : quand on ne peut plus le voir en peinture

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Tatouage : quand on ne peut plus le voir en peinture
Article rédigé par France 2 - A. Jolly, C. Théophilos, L. Krikorian, L. Houel
France Télévisions
Se débarrasser du passé, d’un mauvais choix, d’une histoire, les Français sont de plus en plus nombreux à se faire "détatouer" malgré le coût de l’opération.

Avec lui, normalement, c'est pour la vie : une histoire d'amour à l'encre indélébile. Un Français sur cinq, s'est déjà fait tatouer, mais le temps passe et parfois les regrets apparaissent. Une jeune femme de 20 ans qui ne peut plus voir son tatouage en peinture a décidé de pousser les portes d'un centre de détatouage. Elle veut effacer un tatouage réalisé il y a deux ans. "En fait, il était trop gros et je n'ai pas vu sa taille réellement comme on m'a tatoué dans le dos", explique-t-elle. Pour retirer le tatouage, le médecin utilise un laser qui envoie des petites impulsions de lumière. Il trace le contour du dessin avec minutie. À part quelques réactions allergiques, la technique et sans danger selon les dermatologues. 

Une opération chère


Pour venir à bout du tatouage, il faudra compter de sept à huit séances soit plus de 1000 € à débourser. Depuis l'ouverture du centre Ray Studios, il y a deux ans, il y a entre 40 et 60 clients par jour selon David Rodriguez le fondateur. Il existe beaucoup de raison de se détatouer. Les moins de 35 ans sont ceux qui osent le plus facilement faire table rase du passé. "Les gens ont un rapport de plus en plus volatile à leur identité", selon un psychiatre. Pour lui, les plus jeunes acceptent mal ce qui est définitif. En somme, faire peau neuve pour repartir de l'avant et, pourquoi pas un jour, décider de faire un nouveau tatouage.

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