Nucléaire : 250 militants déposent plainte contre EDF et l'Etat français à l'initiative de Greenpeace
Greenpeace est à l'initiative d'une plainte, samedi, contre l'Etat français et EDF pour "mise en danger d'autrui" afin de dénoncer "le manque de protection des installations nucléaires de l'Hexagone et les risques encourus".
Greenpeace annonce dans un communiqué que 250 militants anti-nucléaire ont porté plainte, samedi 2 décembre, contre l'Etat français et EDF, pour "mise en danger de la vie d'autrui". L'ONG souhaite dénoncer "le manque de protection des installations nucléaires de l'Hexagone et les risques encourus". Ces plaintes ont été déposées à Thionville (Moselle), Lyon (Rhône), Dunkerque (Nord), Colmar (Haut-Rhin) et Bordeaux (Gironde).
Pour définir son initiative, Greenpeace et d'autres associations s’appuient "sur un constat commun : le parc nucléaire français, en plus d’être vieillissant, n’est pas assez sécurisé face au risque d’attaques extérieures. Avec 58 réacteurs sur le territoire français et de nombreuses centrales à deux pas de pays voisins de la France, le risque nucléaire ne connaît pas de frontières", écrit l'organisation écologiste dans son communiqué.
Une opération à l'échelle européenne
Des militants de pays voisins de la France ont participé à cette opération : "Beaucoup d’habitant-e-s de Belgique considèrent la centrale nucléaire de Gravelines comme une menace. Certains citoyens allemands et suisses vivent quant à eux à proximité de la centrale de Fessenheim et il en est de même pour l’ensemble des Luxembourgeois qui doivent courir le risque d’un accident nucléaire à la centrale de Cattenom. Enfin, la centrale du Bugey se situe à 70 kilomètres à vol d'oiseau de la ville de Genève", explique Greenpeace.
Mardi, une vingtaine de militants de Greenpeace France se sont introduits dans la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, en Ardèche, afin de dénoncer les failles dans la sécurité de ces sites sensibles.
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