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Nucléaire : 2,5 tonnes d'uranium ont disparu d'un site en Libye, selon l'AIEA

L'Agence internationale de l'énergie atomique précise qu'elle va mener des vérifications "complémentaires". Aucun détail n'est donné sur le site en question.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, le 1er mars 2021 dans les locaux de l'institution, à Vienne. (JOE KLAMAR / AFP)

Une disparition inquiétante. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a signalé, mercredi 15 mars, la disparition d'environ 2,5 tonnes d'uranium naturel d'un site en Libye. Au cours d'une visite mardi, des inspecteurs de l'instance onusienne "ont découvert que 10 conteneurs avec environ 2,5 tonnes d'uranium naturel sous forme de concentré d'uranium n'étaient pas présents là où ils avaient été déclarés par les autorités", a écrit le directeur général, Rafael Grossi, dans un rapport aux Etats membres.

L'AIEA précise qu'elle va mener des vérifications "complémentaires" pour "clarifier les circonstances de la disparition de cette matière nucléaire et sa localisation actuelle". Aucun détail n'a été donné sur le site en question.

Plus de programme de développement de l'arme nucléaire

La Libye a abandonné en 2003 son programme de développement de l'arme nucléaire, sous l'égide de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi.

Depuis sa chute et sa mort en 2011, après 42 années de dictature, le pays est enlisé dans une crise politique majeure, avec des pouvoirs rivaux basés dans l'Est et l'Ouest, une myriade de milices et des mercenaires disséminés dans le pays, sur fond d'ingérences étrangères. Deux gouvernements se disputent le pouvoir, l'un installé à Tripoli et reconnu par l'ONU, l'autre soutenu par l'homme fort de l'est libyen, le maréchal Khalifa Haftar.

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