Comme le souligne la Ville de Paris, l'objectif de cedispositif est de "prévenir les services de police et obtenir leur interventionrapide à l'aide d'un téléphone portable connecté à un circuit spécifique" .C'est en partenariat avec le procureur de Paris, FrançoisMolins, le tribunal de grande instance de Paris, le préfet de police, BernardBoucault, la Région Ile-de-France (en co-financeur), le Centre d'informationsur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de Paris, Mondial Assistanceet Orange que s'organise le déploiement de ces téléphones.Le dispositif mis en place à Paris sera financé en partiepar la région Île-de-France à "hauteur de 14.570 euros" et l'attributiondes téléphones portables d'urgence se fera sur "décision du parquet à desfemmes victimes de violences conjugales et qui ont porté plainte" , a-t-onprécisé dans l'entourage du président du Conseil régional, Jean-paul Huchon.2,5 millions de victimesC'est en Seine-Saint-Denis que le dispositif a été mis en placepour la première fois en France en novembre 2009, où il a déjà bénéficié àenviron 70 femmes. Système d'alerte très répandu notamment en Espagne, il a également été installé dans le Bas-Rhin en janvier 2011.Selon l'association Solidarité femmes, le nombre des femmesvictimes de violences conjugales s'élève à près de 2,5 millions depersonnes. Parmi elles, seules 9% ont indiqué avoir porté plainte en 2011.En France, une femme meurt tous les quatre jours sous les coups de son conjoint.