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Même au sol, un avion pollue

Quand il ne vole pas, un avion continue de brûler du kérosène pour produire de l'électricité, et assurer la ventilation de l'appareil. L'autorité chargée de contrôler les nuisances autour des aéroports français plaide pour une réduction de l'utilisation des moteurs auxiliaires, qui sont utilisés au sol, et pour la généralisation des moyens de substitution en électricité et climatisation.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Charles Platiau Reuters)

Si l'on en croit Airparif, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions d'oxyde d'azote en Ile-de-France ; Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly produisent d'ailleurs trois fois plus de ce polluant que le boulevard périphérique... Pour la pollution aux particules en revanche, la part des aéroports est assez faible : 3% contre 25% pour le chauffage, autant pour le trafic routier.

Bien sûr, la pollution est surtout due au trafic aérien lui-même. Mais il serait possible de faire quelque chose pour la pollution au sol, semble dire l'Acnusa, l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires, dans son rapport annuel publié ce lundi.

Le moteur auxiliaire pointé du doigt

Car même au sol un avion pollue. Parce que son moteur continue à tourner, pour produire de l'électricité et assurer la ventilation de l'appareil. Il a même un moteur auxiliaire chargé de cette besogne. Le problème, c'est que cet APU, Auxiliary Power Unit, est polluant et bruyant.

L'Acnusa plaide donc pour l'utilisation, au sol, de moyens de substitution en électricité... qui ne concernent aujourd'hui que 5% des postes de l'aéroport Roissy. Il reste de la marge.

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