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L'hypersexualisation des enfants fait l'objet d'un rapport parlementaire

Même si le phénomène est encore marginal en France, l'"hypersexualisation" des enfants touche de plus en plus de petites filles, notamment. Un rapport remis aujourd'hui par la sénatrice UMP Chantal Jouanno propose une série de mesures pour endiguer le phénomène.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Des écoles
primaires où l'on est obligé d'interdire aux très jeunes élèves de porter des
talons hauts, des magasins où l'on vend des soutiens-gorges rembourrés pour
faire croire qu'on a de la poitrine à 8 ans, des strings taille 6 ans et des
concours de mini-miss qui se multiplient… Dans notre société, les petites
filles de 9-13 ans veulent de plus en plus ressembler à des ados, voire à des
femmes. C'est ce que l'on appelle l'hypersexualisation. Et le phénomène est
jugé assez préoccupant pour que Chantal Jouanno, sénatrice UMP, remette ce
matin à Roselyne Bachelot-Narquin un rapport sur le sujet.

L'hypersexualisation des enfants renvoie "à la sexualisation de leurs expressions, postures ou
codes vestimentaires, jugés trop précoces
", indique le document. "La
vague de l'hyper-sexualisation n'a pas encore massivement touché nos  enfants
", constate Chantal Jouanno, mais
l'ancienne ministre des Sports parle d'un "phénomène de plus en plus
présent
". D’où une volonté d’inverser la tendance "en amont ", préconise le rapport. Comment ?
En proposant notamment une série de recommandations, comme la mise en place
d'une "charte de l'enfant ", l'interdiction de la promotion d'images
sexualisées des enfants ou encore la fin des concours de "mini-miss".

 


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