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Valls limoge le chef du service central des courses et jeux

Le commissaire divisionnaire Jean-Pierre Alezra, chef du Service central des courses et jeux, a été démis de ses fonctions, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur. Cette nouvelle intervient le jour où le quotidien Le Parisien publie une enquête sur les pratiques "troublantes" de ce service.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Le ministère de
l'Intérieur a démis de ses fonctions le commissaire divisionnaire Jean-Pierre Alezra,
chef du Service central des courses et jeux.

L'Intérieur précise dans
un communiqué : "dans l'intérêt du service, le ministre de l'Intérieur
Manuel Valls a décidé un changement à la tête" de ce service "afin de
renouveler le management
".

Très vite un nouveau chef

Deux procédures
disciplinaires visant des agents de ce service ont abouti à deux conseils de
discipline, le 19 septembre et le 4 décembre dernier. "Il sera statué
avant la fin de la semaine sur ces cas individuels
", détail le communiqué. Mais d'autres têtes pourraient tomber. Les conseils de discipline ont en effet proposé la mise à l'écart de deux policiers spécialisés dans le contrôle des champs de courses et des cercles de jeux.

Ces fonctionnaires se seraient rendus coupables d'une proximité trop grande avec des établissements comme le cercle Concorde ou le cercle Wagram. Certains policiers auraient ainsi accepté des cadeaux et des avantages en nature de la part de leurs interlocuteurs dans ces établissements.

Un nouveau chef de
service devrait être nommé rapidement. De son côté, le commissaire Alezra a regretté
cette décision : "C'est une mesure injuste. Je n'ai pas eu l'occasion de
fournir des explications
".

Le limogeage intervient le jour de la publication d'une enquête du Parisien

Ce limogeage intervient le jour où le journal Le Parisien publie une enquête intitulée "La police des courses et jeux dans la tourmente".

Des policiers de ce service chargé de surveiller les casinos, les cercles de jeux et les courses, sont mis en cause notamment dans le cadre de l'affaire du cercle de jeu Wagram.

 

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