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Tests ADN géants dans le Morbihan pour trouver un incendiaire

A Larmor-Baden, dans Morbihan, pas moins de huit incendies volontaires ont été recensés en un an. A la recherche du coupable qui serait de sexe masculin, les gendarmes vont faire des prélèvements ADN sur les 400 hommes de la commune.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

Depuis décembre 2011, des résidence secondaires, un garage, un logement
de fonction de la poste et une brasserie sont partis en fumées.

Les gendarmes qui mènent
l'enquête savent que l'incendiaire de Larmor-Baden est un homme parce qu'il a
été aperçu prenant la fuite. Ils disposent aussi d'une trace d'ADN prélevée sur
le lieu d'un des incendies.

D'où cette décision de tester tous les hommes de la
commune puisque comme l'indique Thierry
Phélippeau, le procureur de Vannes, "l'hypothèse privilégiée, compte tenu de la
localisation des faits, est qu'il s'agit plutôt d'un ressortissant de la
commune
".

Tous les hommes de 15 à 75 ans vont
donc subir, volontairement, un prélèvement salivaire. "S'il y a un refus,
 on serait amené à en tirer toutes les
conséquences
" précise le procureur qui s'inquiète de "conséquences
plus graves
" de ces incendies de bâtiments vides. L'opération devrait
durer deux à trois semaines.

En 1996, le juge Renaud Van Ruymbeke en charge du meurtre de Caroline Dickinson, avait fait procéder aux analyses ADN de l'ensemble des jeunes hommes de Pleine-Fougères. Sans résultat.

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