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Quick poursuit l'un de ses salariés qui twittait son quotidien professionnel

Le groupe de restauration attaque un employé de l'un de ses restaurants pour "propos diffamatoires". Sur le compte @EquipierQuick, le salarié affirme ne pas vouloir critiquer la marque mais faire "avancer nos droits".
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Autre)

Cela faisait deux mois que le salarié notait sur Twitter les
affres du quotidien d'un employé de la chaîne de restauration rapide. Sur
, le jeune homme raconte à ses 2.500 abonnés les journées de travail,
les habitudes alimentaires des clients, mais aussi certains manquements aux
règles d'hygiène :

Autre volet des messages postés sur le réseau social : le
sort des salariés. Le jeune homme décrit notamment "la pression" et
les "heures supplémentaires" payées au rabais.

Des propos qui ne passent pas chez Quick. Le jeune salarié
affirme avoir été suspendu le 30 novembre dernier, et être "sans nouvelles
de son employeur depuis
".

De son côté, la direction a considéré "ces
propos comme diffamatoires dans  la
mesure où ils mettent publiquement en cause la réputation de Quick
". La chaîne
explique que les audits réalisés dans le restaurant "ont démenti tous les
faits dénoncés
" par le salarié. Le groupe affirme envisager "des
poursuites pénales à l'encontre de la personne qui se cache derrière le
compte
". Réponse de @EquipierQuick :

Le jeune homme risque jusqu'à 12.000 euros d'amende. 

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