Procès Machin : "J'attends que le récit public de la mort de ma sœur se referme"
Pour Véronique Girard, l'acquittement de Marc Machin ne fait aucun doute, lors du procès en révision qui s'est ouvert lundi à Paris. Elle sait qu'il n'a pas tué sa sœur Marie-Agnès, qu'elle appelle Agnès comme le faisaient tous ses proches. Pour elle néanmoins, il subsiste beaucoup de questions sur sa présence au moment du meurtre. A-t-il vu quelque chose, aurait-il pu intervenir ?
Véronique Girard sait qu'elle n'aura sans doute pas la réponse à toutes ces questions qui la hantent, mais qu'elle aura été au bout du processus judiciaire. "J'attends que le récit public de la mort de ma sœur se referme ", "pour que je puisse m'occuper du mien ", explique-t-elle en exclusivité sur France Info.
"Agnès n'aurait pas admis d'y être pour quelque chose dans une erreur judiciaire"
"Tout est hors norme dans cette affaire : une histoire criminelle qui donne lieu a quatre procès en 11 ans. C'est une histoire intime qui nous touche aux tréfonds, mais qui est devenue une chose publique ", confie-t-elle.
"J'attends qu'autant de vérité et de justice possibles soient données, parce que ma sœur, comme moi, avions une intransigeance totale à l'idée de Justice. D'ailleurs, Agnès n'aurait pas admis d'y être pour quelque chose dans une erreur judiciaire ", poursuit-elle.
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