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Meurtre de Lola : l'enquête se poursuit, la suspecte avoue avoir tué la fillette avant de se rétracter

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Meurtre de Lola : l'enquête se poursuit, la suspecte avoue avoir tué la fillette avant de se rétracter
Meurtre de Lola : l'enquête se poursuit, la suspecte avoue avoir tué la fillette avant de se rétracter Meurtre de Lola : l'enquête se poursuit, la suspecte avoue avoir tué la fillette avant de se rétracter (France 3)
Article rédigé par France 3 - L.Feuerstein, N.Perez C.Rigeade, M.Barrois, O.Pergament
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Trois jours après le meurtre de Lola, la principale suspecte a avoué l'avoir tuée, avant de se rétracter. Pour le moment, deux pistes sont explorées, parmi lesquelles la vengeance ou le meurtre gratuit.

Malgré les jours qui passent, l'émotion ne retombe pas, mardi 18 octobre, dans le quartier parisien où vivait la petite Lola. Devant l'immeuble de cette dernière, les riverains continuent de déposer des fleurs. Lundi 17 octobre, l'auteure présumée du crime a été écrouée. Elle a été mise en examen pour la mort, le viol et la torture de Lola. Dahbia B. est une SDF de 24 ans. Née à Alger (Algérie), elle était en situation irrégulière et n'avait pas d'antécédents judiciaires.

La suspecte est revenue sur ses déclarations

Toutefois, elle apparaît comme victime dans une affaire de violences, en 2018. La meurtrière présumée de Lola vivait parfois chez sa sœur, qui habitait le même immeuble que les parents de l'adolescente, gardiens du bâtiment. Peu de temps avant le crime, l'auteure présumée aurait eu une altercation au sujet du badge d'entrée, que la mère de Lola aurait refusé de lui donner. Est-ce la raison qui a poussé la SDF à enlever l'enfant et à lui infliger des sévices ? Elle ne le précise pas. Lors de sa garde à vue, elle a en revanche reconnu certains éléments, notamment des atteintes à caractère sexuel et d'autres violences ayant entraîné la mort. Depuis, la suspecte est revenue sur ses déclarations, affirmant qu'elles étaient imaginaires. Selon sa sœur, interrogée en garde à vue, la SDF souffrait de troubles mentaux. Pourtant, elle n'est pas connue des hôpitaux psychiatriques.

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