Le doyen de la faculté de Tunis acquitté
Abib Kazdaghli,
qui risquait jusqu'à cinq ans de prison pour "acte de violence commis par
un fonctionnaire", a fait état de son "soulagement " et de sa "fierté ",
la justice ayant reconnu son innocence malgré "des pressions ".
Deux étudiantes dont l'une avait été exclue de l'université pour avoir
porté le niqab, avaient saccagé le bureau d'Abib Kazdaghli en mars 2012. Elles
accusaient le doyen d'avoir giflé l'étudiante exclue. La faculté des lettres
de la Manouba a été le théâtre de heurts récurrents en 2012 entre des militants
salafistes soutenant les jeunes filles voilées, et les partisans de
l'interdiction du niqab imposée par le règlement de l'université.
Le symbole du bras de
fer post-révolutionnaire entre laïcs et islamistes
Ce dossier, devant la
justice depuis juillet 2012, était devenu un point de ralliement pour les laïcs
comme pour les islamistes, les uns militant pour l'interdiction du voile
intégral en classe, et les autres revendiquant le respect des pratiques
religieuses.
"Nous avons gagné
une bataille mais la guerre continue !", a lancé une enseignante présente à
cette réunion, au début de laquelle les participants ont entonné l'hymne
national.
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